L’aéroport de Bagdad a été secoué ce vendredi 28 janvier, à l’aube, par des tirs de roquettes. Six roquettes sont tombées en différents endroits de l’aéroport causant des dégâts.

Ces tirs sur l’aéroport de Bagdad viennent allonger la liste des attaques contre l’aéroport ces dernières semaines. L’ambassade américaine qui est logée dans une partie de l’aéroport est l’une des cibles de ces attaques qui ne sont pas revendiquées.

L’aéroport de Bagdad visé par six roquettes

De sources sécuritaires, six roquettes ont été tirées vendredi matin à l’aube, sur l’aéroport international de Bagdad. Heureusement aucune victime humaine n’est à signaler, mais un avion civil a été endommagé. Selon des precisions données par l’une des sources au ministère de l’intérieur, les six roquettes sont tombées sur des aires de stationnement ou des pistes, et l’avion touché était vide.

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L’information a été confirmée par une deuxième source qui a parlé d’attaque contre les installations civiles de l’aéroport de Bagdad. Des informations sur l’avion endommagé ont été données par une source à l’aéroport. Il s’agit d’un Boeing 767 immobilisé pour des réparations depuis un moment et qui appartient à la compagnie aérienne irakienne.

La compagnie a posté sur les réseaux sociaux des photos de l’appareil touché. Cette attaque de l’aéroport de Bagdad n’a pas été revendiquée. Mais elle suit le même processus qu’une série d’attaque visant des intérêts américains surtout dans les secteurs de l’aéroport.

Les factions irakiennes pro Iran accusées

Depuis le début de l’année, des tirs de roquettes ou des frappes de drone piégés ont visé un centre diplomatique américain à l’aéroport de Bagdad. Ce centre située dans la « zone verte » ultra-sécurisée, comprend l’ambassade américaine et plusieurs ministères. La coalition internationale antidjihadistes dirigée par Washington est aussi visée.

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Ses troupes stationnées sur des bases irakiennes ont fait l’objet d’attaques. Selon une source de cette coalition, les militaires américains avaient abattu le 3 janvier, deux drones piégés visant la coalition, à l’aéroport de Bagdad. Le 13 janvier, ce sont trois personnes, dont deux enfants, qui ont été blessées par une roquette qui s’est abattue sur une école située dans la «Zone verte».

Bien qu’elles ne soient pas revendiquées, ces attaques sont systématiquement imputées par les Etats-Unis aux factions irakiennes pro-Iran. Ces dernières réclament depuis longtemps, le départ de toutes les troupes américaines stationnées en Irak dans le cadre de la coalition emmenée par Washington pour lutter contre le groupe État islamique (EI).

Edoh