Trafic d’êtres humains au Sénégal, plusieurs fidèles du marabout Modou Kara arrêtés

Trafic etre humain au Sénégal
Trafic etre humain au Sénégal

Trafic etre humain au Sénégal, plusieurs fidèles du marabout Modou Kara arrêtés. En effet, des pratiques inhumaines sont légion que ce soit dans le cadre du fétichisme ou dans le christianisme au Sénégal. C’est dans cette optique qu’un scandale s’est révélé après l’arrestation, entre le 26 et le 28 novembre, d’une quarantaine de personnes. Ceci, dans des « centres de redressement » du marabout Serigne Modou Kara Mbacké, chef religieux de la confrérie des mourides. Ce dernier est aussi une personnalité politique.

Selon la gendarmerie, des jeunes étaient victimes de « séquestration, maltraitances, voire de torture » dans ces centres situés à Dakar et sa banlieue. Une enquête est en cours.

Trafic etre humain au Sénégal

Pour les fidèles du marabout Modou Kara Mbacké, il n’y a rien à reprocher à leur maitre. Affectueusement appelé « Général » par ses disciples, ces derniers se distinguent par leur habillement en blanc.

Selon les confrères de Afrique actuelle, la plupart des disciples sont formés dans plusieurs centres de « rééducation », ils « font du sport et étudient le Coran ». C’est ce qu’a expliqué un responsable de la communication de Serigne Modou Kara Mbacké ce lundi 30 novembre.

Par ailleurs, depuis 2006, ces centres ont pour objectif de « remettre dans le droit chemin des jeunes « à problèmes », des délinquants ou des drogués emmenés par leurs propres parents », a-t-il poursuivi. Pour les proches du guide religieux, les arrestations survenues ces derniers jours s’inscrivent dans le cadre d’une « cabale politique ».

La gendarmerie évoque le trafic d’êtres humains au Sénégal

Pour la gendarmerie, il s’agirait d’une affaire de trafic etre humain au Sénégal. Tout serait parti d’une enquête sur un vol de scooter. De fil en aiguille, sur quatre sites, les gendarmes ont découvert des individus « victimes de malnutrition sévère », « dans des conditions sanitaires déplorables », avec seulement « un repas par jour » et « une douche par semaine ». Les victimes, elles, font aussi état de « plusieurs décès ces deux dernières années ».

Selon la gendarmerie, des mineurs font également partie des victimes. Par ailleurs, entre le 26 et le 28 novembre, au total 353 personnes ont été « libérées ». Une conférence de presse de Serigne Modou Kara, annoncée lundi 30 novembre, a finalement été annulée. L’affaire est entre les mains du procureur de la République du Sénégal.