Avec l’arrivée de la pandémie du coronavirus, le secteur touristique tunisien a été fortement impacté. Pour faciliter donc sa relance, les autorités tunisiennes viennent de trouver une solution. En effet, des aides seront octroyées aux acteurs du secteur en difficulté.

L’annonce a été faite par le gouvernement tunisien lundi dernier. Vue l’importance de ce secteur pour le pays, il était utile de rapidement le remettre sur pieds. Car le secteur touristique représente environ 14% du PIB en Tunisie. Alors il serait préférable de voir à nouveau l’affluence massive des voyageurs dans les prochains jours. Ce qui soulagerait considérablement l’économie du pays.

Une bouée de sauvetage des acteurs du secteur touristique

Pour soulager un tant soit peu la difficulté des salariés du secteur touristique, ceux-ci jouiront d’un traitement particulier. Selon le ministre du Tourisme, Habib Ammar, les salariés en chômage technique recevront une indemnité mensuelle.

C’est-à-dire un montant de 200 dinars soit 80 euros qui équivaut à la moitié du SMIG. Ceci en raison de la diminution du nombre de nuitées dans le pays. Cette baisse de la fréquentation du pays par les touristes ou voyageurs est liée à la résurgence de la Covid-19.

Malgré la réouverture des frontières depuis juin, les choses semblent toujours aller à la traine. Même la dispense de test PCR pour les personnes voyageant via des tour-opérateurs n’a pas facilité la reprise des activités.

Des conditions allégées

Afin de relancer le tourisme saharien, les conditions d’accès ont été revues par les autorités tunisiennes. Elles sont aujourd’hui plus allégées selon Habib Ammar. Il a, par ailleurs, annoncé que les touristes venus pour faire du camping dans le désert n’auraient plus d’obligation de quarantaine.

Cette mesure ne leur serait applicable qu’à condition qu’ils fassent partie de voyages organisés. De plus, ils devront respecter un protocole sanitaire. Quant aux professionnels du secteur touristique, le ministre Habib Ammar a indiqué des facilités auprès des banques.

Ainsi, les entreprises touristiques en difficulté pourraient bénéficier de prêts garantis par l’État. Par conséquent, les emplois fortement menacés pourraient être conservés.

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