Wakit Tama au Tchad : un collectif d’opposition prête à un dialogue sous condition

Wakit Tama au Tchad : un collectif d’opposition prête à un dialogue sous condition

Le collectif dénommé, Wakit Tama au Tchad se dit ouvert au dialogue avec des conditions. L’annonce a été faite au cours d’une conférence de presse tenu mardi 8 juin. Ce regroupement de partis d’opposition et d’associations de la société civile dénonce toujours « un coup d’État institutionnel ».

L’Union africaine et de la CEEAC ont appelé à une transition de 18 mois avant l’organisation d’élections libres et démocratiques. C’est à la suite de cette décision que le collectif, Wakit Tama au Tchad exige au préalable que certaines conditions soient remplies.

Le message de Wakit Tama au Tchad

Pour les membres du collectif Wakit Tama au Tchad, ils entendent participer activement à la construction du Tchad de demain. Et cela nécessite un dialogue inclusif. « Fort heureusement, au sein de Wakit Tama au Tchad, plusieurs organisations ont l’expérience, ayant participé à la préparation de la première conférence nationale souveraine. C’est à ce titre que nous disons que Wakit Tama, comme large composante de la nation tchadienne, voudrait faire partie de la commission devant préparer cette conférence nationale souveraine et aussi en assurer le suivi ». C’est ce qu’a expliqué maître Max Loalgnar, chef de la coordination des actions citoyennes.

Wakit Tama au Tchad pose des préalables

Même si le collectif Wakit Tama au Tchad se dit prêt à prendre part active à la construction du Tchad de demain, il pose des préalables au dialogue. En effet, parmi les conditions posées, figurent la libération de tous les manifestants arrêtés. Mais aussi par la dissolution du Conseil militaire de transition pour mettre en place un conseil républicain de transition.

« Il devrait s’ouvrir un peu, lui donner un cachet national en en faisant un conseil non militaire mais de la république par exemple, pour la transition. Et à ce titre-là, ils devront bien évidemment réviser la charte de la transition. »

Tant que leurs exigences ne seront pas prises en compte, affirme le leader de Wakit Tama au Tchad, les marches continueront au Tchad.

Atsu Kofi