Les Jeux Olympiques, JO d’hiver, s’ouvrent ce vendredi 4 février à Pékin, la capitale chinoise. La cérémonie s’annonce grandiose, malgré la bulle dans laquelle sera enfermée cette edition des jeux d’hiver.
Ce vendredi, la ville de Pékin va entrer dans l’histoire Olympique comme la première à organiser les deux jeux, d’été et d’hiver. Et comme en 2008, où la ville avait accueilli les JO d’été, le stade «Nid d’Oiseau», réserve encore une grande cérémonie. Mais, cette fois-ci, le contexte a sensiblement évolué entre la pandémie de Covid-19, et les tensions diplomatiques.
JO d’hiver grandioses
La cérémonie d’ouverture de ces JO d’hiver de Pékin se déroulera au stade national plus connu sous le surnom de «Nid d’Oiseau », sous les coups de 20 h locales (12h TU). La célébration n’aura sans nul doute, rien à envier à l’époustouflante cérémonie que Pékin avait offert en 2008.
D’autant plus que le spectacle de le cérémonie d’ouverture de ces Jo d’hiver est conçu par le même réalisateur qui avait conçu celui de 2008. L’occasion sera pour le Parti Communiste Chinois de montrer la grandeur du pays et la fierté patriotique du peuple.
Et le réalisateur Zhang Yimou a promis un spectacle «totalement novateur». Au delà du faste que promet la cérémonie, les JO d’hiver de Pékin ont une toute autre particularité, ils seront enfermés dans une bulle sanitaire, et interdit au public. De plus ils sont boycottés diplomatiquement par certains pays occidentaux.
La bulle sanitaire chinoise
La Chine a déja démontré sa capacité à vaincre le coronavirus et ne compte pas changer la donne face au variant omicron. Ces JO d’hiver n’échapperont donc pas à la politique zéro covid. Aussi les compétitions se dérouleront-elles dans une bulle sanitaire qui doit éviter tout contact entre la population chinoise et les sportifs. En janvier, le pays avait annoncé qu’il renonçait à vendre des tickets au public.
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Aussi ceux qui viendront aux JO (les équipes, les employés, les bénévoles, les médias et les athlètes notamment), ont obligation de rester préalablement à Pékin durant quatorze jours, d’avoir reçu trois doses de vaccin mais aussi d’accepter de rester en observation et de subir de nouveaux tests PCR à l’issue des épreuves auxquelles ils auront assisté. Des robots feront le service dans les hôtels et cantines de ces derniers pour éviter tout contact entre eux et la population chinoise.
Un autr hic dans ces JO d’hiver est le boycott diplomatique qu’ils subissent de la part des Etats-Unis et de certains de ses aliiés. Ceci, dans le but de protester contre les violations des droits des Ouïghours, des Tibétains et des Hongkongais. Des défenseurs des droits de l’homme ont même qualifié ces JO d’hiver de « Jeux de la honte ». Mais pas de quoi émousser l’enthousiasme des organisateurs.
Esso A.
