France : Noël Le Graët, président de la FFF, se défend des accusations de harcèlement

France : Noël Le Graët, président de la FFF, se défend des accusations de harcèlement

Accusé de harcèlement par d’anciennes collaboratrices, le président de la Fédération française de football (FFF) a nié tout en bloc. Dans un interview au «Parisien» publié ce mercredi 26 octobre, Noël Le Graët dément «totalement et fermement» ces accusations.

M. Le Graët est le président de la Fédération française de football depuis 2011. Depuis plusieurs semaines, d’anciennes salariées de la FFF, l’accusent de harcèlement sexuel . Il aurait envoyé à ces dames des sms à caractère sexuel.

Noël Le Graët, pas harceleur

«Ce ne sont pas des accusations, mais des rumeurs qu’on fait circuler sur la base de témoignages anonymes», s’est défendu Noël Le Graët dans l’interview accordée au journal «Le Parisien». Je n’ai jamais harcelé personne. Je n’ai pas, davantage, envoyé de sms», a ajouté le dirigeant du football français.

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La ministre française des sports a lancé un audit pour faire la lumière sur cette affaire et Noël Le Graët a rassuré qu’il attend «ses conclusions avec sérénité». Quant aux accusations que la FFF a étouffé des affaires d’abus et harcèlement sexuels présumés, son patron a indiqué que depuis qu’il est « président, tous les dossiers de maltraitance présumée portés à ma connaissance ont été traités».

Le patron du football français a aussi regretté «qu’aujourd’hui on ne peut plus complimenter une femme ou un homme pour son élégance, son sourire, les inviter à un déjeuner pour travailler..». «Parce que, sorti de leur contexte, exploités par des tiers, ce compliment, cette attention et cette manière de travailler peuvent devenir une arme que l’on peut retourner contre vous, pour vous nuire».

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Quant à son honneur, Noël Le Graët estime qu’il a été traîné dans la boue. « Pendant plusieurs jours, mon nom a été jeté en pâture. On m’a affublé de tous les maux. J’ai pris une vague en pleine face. Avec le tribunal twitter, certains procureurs médiatiques, cela devient une horreur. Trop, c’est trop», s’est plaint le patron du football français.

Kylian B.