CAF: Le Tribunal Arbitral du Sport donne raison à Ahmad Ahmad

CAF: Le Tribunal Arbitral du Sport donne raison à Ahmad Ahmad

Le bout du tunnel semble se dessiner pour l’ex-président de la Confédération africaine de football (CAF). En effet, suite à une décision du Tribunal Arbitral du Sport, prononcée le 29 janvier dernier, Ahmad Ahmad a été rétabli provisoirement dans ses fonctions. Dans une note adressée aux associations, le 30 janvier 2021, la CAF a annoncé la reprise de service du président, en vertu de l’ordonnance rendue le 29 janvier 2021 par le Tribunal Arbitral du Sport.

Le président de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad Ahmad, est au moins provisoirement reconduit à la tête de l’instance africaine de football. Même si cette décisiondu Tribunal Arbitral du Sport ne signifie pas encore que le Malgache pourra briguer sa succession à la tête de la Confédération, elle a tout de même sonné comme une petite victoire.

Une décision forte du Tribunal Arbitral du Sport

C’est par un communiqué que le Tribunal Arbitral du Sport a annoncé la nouvelle. « En raison notamment d’un risque de dommage irréparable pour M. Ahmad en cas de maintien de la sanction disciplinaire durant la période précédant les élections de la CAF, la Formation du TAS a accepté la demande de suspendre temporairement les effets de la décision de la Chambre de jugement de la Commission d’éthique de la FIFA jusqu’au prononcé de la sentence finale », lit-on dans le communiqué du Tribunal Arbitral du Sport.

Aussi, après analyse de sa demande, l’instance juridique du football mondial y a répondu favorablement. Ainsi, sa requête constituait « l’annulation de la décision de la FIFA et la demande de mesures afin de pouvoir se présenter aux élections de la CAF 2021, prévues pour le 12 mars ».

Dans cette optique, la procédure de jugement a été accélérée. Cela étant, le Tribunal Arbitral du Sport a indiqué qu’il statuera sur le cas Ahmad le 2 mars prochain. Ceci permettra au président déchu, si la décision est favorable, de se représenter pour sa propre succession.

Un sursis provisoire

La décision prise par l’instance juridique du football arbore un caractère provisoire. Ainsi, elle n’aura aucun effet sur la sentence finale qui sera prononcée le 02 mars prochain après une analyse plus approfondie. « La Formation a cependant souligné que cette décision provisoire ne préjugeait nullement de ce qu’elle décidera dans l’analyse au fond, à l’issue de l’échange des écritures et de l’audience », ajoute le communiqué.

Relativement à cette vision, l’institution juridique, a d’ailleurs rejeté la demande de mesures provisionnelles de M. Ahmad. Cette requête stipulait qu’il soit fait « interdiction à la FIFA de prendre toute décision ayant pour conséquence d’empêcher M. Ahmad ou de lui rendre plus difficile de se présenter à l’élection à la présidence de la CAF prévue le 12 mars 2021.»

Le Tribunal Arbitral du Sport est donc appelé à statuer sur cette affaire très prochainement. En cas d’issue favorable à Ahmad, qu’adviendra-t-il de la décision de la commission de gouvernance de la CAF qui l’a déclaré inéligible? Un imbroglio juridique se profile donc à la tête de l’institution du football africain.

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