Nécrologie / Football : un nouveau décès en plein match

un nouveau décès en plein match
un nouveau décès en plein match

Encore un décès en plein match. Les cas de décès sur les terrains de football ne cessent de s’accroître. En effet, ce dimanche à Montfermeil en région parisienne Christopher Maboulou, un joueur congolais a succombé à un arrêt cardiaque. Alors qu’il prenait part à un match entre copains dans sa ville natale, le joueur de 30 ans a rendu l’âme sous le regard impuissant de ses derniers.

Ce triste spectacle, qui a choqué plus d’uns, ne semble pas régressé au fil des ans et sa récurrence devient problématique pour tous les amoureux du football.

Un nouveau deces en plein match

Passé par Châteauroux, Bastia, Nancy ou encore le PAS Giannina en Grèce, le milieu offensif était libre depuis son départ de Thonon-Evian-Grand Genève l’été dernier. Il aura disputé d’une part 29 matchs en ligue 1 (3 buts dont un doublé contre l’OM de Bielsa) et 58 matchs de Ligue 2 (11 buts, dont un célèbre de la main) au cours de sa carrière.

Appelé en sélection pour la CAN 2015, il a dû décliner cet appel en invoquant un problème de passeport. Maboulou avait finalement cédé aux avances des Diables Rouges congolais. Ainsi il avait pris part à un rassemblement en novembre 2018 pour un match contre la RD Congo lors des éliminatoires de la CAN 2019 sans toutefois entrer en jeu.

Un phénomène récurrent

De Marc Vivian Foé le Camerounais à Cheick Tioté, nombreux sont ses guerriers africains à perdre la vie sur le rectangle. Face à l’augmentation des deces en plein match, la FIFA avait annoncé le 31 août 2007 que des examens cardio-vasculaires seront effectués. À juste titre, c’est une mesure qui était déjà en place dans certains pays. Cependant, malgré ces mesures, les chiffres continuent toujours de grimper.

Bien qu’il y ait des rumeurs qui lient ses décès au dopage, selon le Comité national olympique et sportif français (CNOSF),  » aucune étude n’existe, mais il est très probable que le dopage n’améliore pas la situation. » Il est en revanche démontré que la cocaïne augmente les risques chez les sportifs qui ont des problèmes cardiaques.

Par ailleurs, ces sportifs professionnels ne sont que la partie émergée de l’iceberg puisqu’on estime qu’il y’a 85 à 90 % des cas des deces en plein match. Les hommes sont largement plus touchés que les femmes.

C’est l’occasion pour la FIFA de revoir ce problème avec beaucoup plus d’attention afin d’éviter ces tragiques évènements.

Lire aussi : Football/Nécrologie : Pape Bouba Diop, l’ancien joueur sénégalais est décédé