Le gouvernement éthiopien a annoncé ce mercredi 5 octobre avoir accepté des pourparlers de paix avec les rebelles du Tigré, sur invitation de l’Union africaine. Cette invitation semble avoir été aussi accepté par les rebelles de la région du Tigré.
Après cinq mois de trève, les combats ont repris le 24 août dans le nord de l’Ethiopie, entre le gouvernement fédéral et les rebelles de la région du Tigré. En conflit depuis fin 2020, les deux belligérants n’ont toujours pas trouvé de points d’entente.
Des pourparlers de paix sous l’égide de l’UA
« L’Union africaine a envoyé une invitation à des discussions de paix. Le gouvernement d’Ethiopie a accepté cette invitation » , a indiqué dans un tweet Redwan Hussein le conseiller à la Sécurité nationale du Premier ministre Abiy Ahmed.
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Il a précisé que l’acceptation des pourparlers s’inscrit «dans la lignée de notre position de principe concernant la résolution pacifique du conflit et la nécessité de discussions sans préconditions ». Le Service de communication du gouvernement éthiopien (GCS) a confirmé cette invitation sans en préciser le lieu et la date. Mais nos confrères de Rfi indiquent que les discussions sont prévues pour le samedi 8 octobre en Afrique du sud.
Quand aux autorités rebelles du Tigré, elles n’ont pas souhaité répondre dans l’immédiat aux interrogations de l’AFP sur cette invitation. « Nous communiquerons les détails au moment opportun, en consultations avec les parties », a de son côté déclaré Ebba Kalondo, porte-parole du président de la Commission de l’UA Moussa Faki.
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Et une source diplomatique a indiqué à l’AFP que les médiateurs de l’UA seront au nombre de trois. A savoir les ex-présidents nigérian Olusegun Obasanjo (envoyé spécial de l’organisation dans la Corne de l’Afrique) et kényan Uhuru Kenyatta, ainsi que de l’ex-vice-présidente sud-africaine Phumzile Mlambo-Ngcuka. Mais aucun détail sur les participants aux pourparlers, du côté des belligérants, n’a été donné.
Esso A.
