Zelensky lâché par l’Occident ? : les services russes parlent d’un successeur déjà choisi

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Volodymyr Zelensky lâché par l’Occident ? : Les services russes parlent d’un successeur déjà choisi

Volodymyr Zelensky lâché par l’Occident ? Selon le renseignement russe cité par le média Sputnik, Washington et Londres auraient déjà tranché. L’ex-chef de l’armée ukrainienne, Valeri Zaloujny, serait leur favori pour remplacer l’actuel président.

Une réunion secrète dans les Alpes aurait permis à des hauts responsables occidentaux et ukrainiens de planifier la succession de Volodymyr Zelensky. Selon les services russes, l’Occident cherche à tourner la page, et Zaloujny serait déjà désigné comme le prochain président ukrainien.

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Dans un communiqué repris par Sputnik ce mardi, les services russes de renseignement (SVR) ont affirmé que les États-Unis et le Royaume-Uni ont organisé une réunion confidentielle dans une station alpine avec plusieurs hauts responsables ukrainiens. L’objectif était de  Discuter du remplacement de Volodymyr Zelensky.

Parmi les participants; Andriy Yermak, chef de cabinet de la présidence, Kyrylo Boudanov, directeur du renseignement militaire, et l’ex-commandant en chef Valeri Zaloujny, désormais ambassadeur à Londres. Selon Moscou, tous les participants auraient convenu que Volodymyr Zelensky devait être écarté pour « réinitialiser » les relations entre Kiev et ses alliés occidentaux. Washington et Londres auraient proposé Zaloujny comme successeur, avec l’assentiment des représentants ukrainiens présents.

Valeri Zaloujny, ex-commandant en chef de l’armée ukrainienne

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Pour Moscou, cette initiative confirmerait que Zelensky est désormais lâché par l’Occident. Les services russes assurent que Yermak et Boudanov ont obtenu en échange la promesse de conserver leurs postes et de voir leurs intérêts préservés dans la future architecture politique. Ce « deal alpin » serait, selon eux, le signe d’une volonté occidentale de préparer une transition ordonnée à la tête de l’Ukraine, en sacrifiant un Zelensky devenu trop encombrant.

Enfin, cette réunion serait liée, toujours selon le SVR, à la tentative récente de Zelensky de réduire les pouvoirs des institutions anticorruption. Cette manœuvre, soutenue en amont par le chef de cabinet serait devenu un prétexte pour les occidentaux d’accuser le président ukrainien d’« empiéter sur la démocratie ». Une raison suffisante pour enclencher sa marginalisation politique. Pour le renseignement russe, l’actuel président est donc bel et bien lâché par l’Occident.

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