L’AES annonce la création d’une force militaire de 5 000 hommes contre les jihadistes

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Les pays de l’AES, notamment le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont annoncé la création imminente d’une force militaire unifiée de 5 000 soldats pour lutter contre les jihadistes. Cette initiative a été rendue publique mardi 21 janvier par le ministre nigérien de la Défense, Salifou Mody.

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Une réponse commune de l’AES à la menace jihadiste

L’objectif principal de cette force conjointe, qui sera équipée de moyens aériens, terrestres et de renseignement, est de renforcer la lutte contre les groupes terroristes affiliés à Al-Qaida et à l’État islamique, qui sévissent dans cette région.

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Selon Salifou Mody, cette force de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) sera opérationnelle dans les semaines à venir et sa mission sera d’assurer une réponse coordonnée face à ces violences transfrontalières.

« Mutualiser nos efforts est essentiel pour la sécurité de nos territoires et de nos populations », a déclaré le ministre nigérien.

Cette initiative marque un tournant majeur dans la stratégie de défense des trois nations, qui ont pris la décision de s’affirmer indépendamment des anciennes puissances coloniales et de la CEDEAO, avec laquelle elles ont rompu les liens. Après le retrait des forces françaises de la région, ces pays ont opté pour une coopération renforcée au sein de l’AES, s’appuyant sur de nouveaux partenariats, notamment avec la Russie.

Le général Mody a également souligné que des opérations militaires conjointes sont déjà en cours, notamment entre le Niger et le Burkina Faso, dans le but d’améliorer l’efficacité des actions de lutte contre le terrorisme.

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