Tchad: Mahamat Idriss Deby salue le départ définitif de l’armée française

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Mahamat Idriss Deby

Le président tchadien, Mahamat Idriss Deby, a salué ce vendredi 31 janvier le « départ définitif et complet » des forces françaises stationnées au Tchad. Ce retrait, qui a eu lieu lors d’une cérémonie officielle à N’Djamena, met également fin à la présence militaire française dans toute la région du Sahel.

Lors de cette cérémonie symbolique, Mahamat Idriss Deby a exprimé son contentement vis-à-vis de ce retrait, qualifiant l’événement d’ »historique ». « Ce départ constitue un tournant majeur dans l’histoire de notre coopération militaire », a-t-il déclaré, tout en soulignant qu’il s’agissait de la fin d’une époque.

Devant des militaires tchadiens et un corps diplomatique attentif, le président Deby a déclaré que ce départ ne signifiait pas une rupture totale des relations entre la France et le Tchad, mais plutôt la fin de la dimension militaire de cette coopération. « Nous ne rompons pas notre relation avec la France, mais nous mettons un terme à la dimension militaire de cette coopération », a précisé Mahamat Idriss Deby.

Mahamat Idriss Deby souligne l’importance de renforcer l’armée

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Cet événement est d’autant plus significatif qu’il marque la fin d’une présence coloniale qui avait commencé en 1900, lorsque les troupes françaises ont d’abord pénétré le Tchad. Même après la décolonisation en 1963, la France a maintenu une forte présence militaire sur le sol tchadien.

Le président tchadien a mis en lumière l’importance de renforcer l’armée nationale, en soulignant que le Tchad devait « construire une armée plus forte, mieux équipée », tout en cherchant à « forger de nouvelles alliances basées sur le respect mutuel, sans perdre de vue les exigences de l’indépendance et de la souveraineté ».

Le Tchad était le dernier pays du Sahel à abriter des troupes françaises, après l’expulsion des forces françaises du Mali, du Niger, du Burkina Faso et de la Centrafrique.

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