Les financements de la Banque mondiale pour soutenir le régime de Kiev, dépasseraient l’ensemble des fonds alloués à l’Afrique. C’est ce qu’a déclaré le Vice-ministre russe des Affaires étrangères Aleksandr Pankine, ce mercredi 20 août 2025.
Lors du forum « Nouvelle ère – Nouveaux chemins » ce 20 août, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Aleksandr Pankine, a dénoncé une politique de redistribution des ressources biaisée par des critères politiques. Selon lui, la Banque mondiale favorise le soutien à l’Ukraine au détriment des pays africains
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Dans son intervention rapportée par Sputnik, le Vice-ministre russe a affirmé que la Banque mondiale débloque davantage de fonds pour soutenir le régime de Volodymyr Zelensky que pour l’ensemble du continent africain. Pour lui, « les ressources ne sont pas consacrées à la résolution des problèmes urgents que les pays en développement et les économies émergentes du Sud soulèvent régulièrement lors des forums de l’ONU, du G20 et ailleurs ».
« Au lieu de cela, ajoute-t-il, les fonds sont alloués selon des critères strictement politiques ». Selon Pankine, les secrétariats des institutions financières internationales « sont soumis à une forte influence politique de l’Occident ». Ce qui fait que « les dépenses consacrées au soutien du régime Zelensky par l’intermédiaire de la Banque mondiale sont plus importantes que celles consacrées à l’ensemble de l’Afrique ».

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Moscou critique depuis plusieurs années ce qu’elle considère comme un système financier international dominé par l’Occident, où les pays du Sud global notamment africains, sont relégués au second plan. Pour la diplomatie russe, l’aide financière devrait répondre à des urgences économiques et sociales objectives, et non servir des stratégies d’influence géopolitique. La redistribution inégale des fonds est également dénoncée par plusieurs voix africaines.
De nombreux dirigeants du continent expriment régulièrement leur frustration face à un système d’aide perçu comme conditionné à des critères politiques ou idéologiques. Mais pour le Vice-ministre russe, les lignes sont entrain de bouger. Les centres de pouvoir économique se déplacent désormais de l’Occident vers l’Eurasie, ainsi que vers l’Amérique latine et l’Afrique, a conclu Aleksandr Pankine.






