Crise en RDC : Faure Gnassingbé, le président togolais, vers un nouveau rôle de médiateur !

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Crise en RDC - Faure Gnassingbé, le président togolais, vers un nouveau rôle de médiateur !

Le président du Togo, Faure Gnassingbé est pressenti pour être le nouveau médiateur entre la RDC et le Rwanda. Son nom a été évoqué par l’actuel médiateur, le président de l’Angola et président en exercice de l’Union Africaine, João Lourenço, lors d’une réunion du bureau de l’organisation, le 5 avril.

Le président togolais s’est beaucoup illustré ces dernières années dans le règlement de différents conflits diplomatiques dans la région ouest-africaine. Il était devenu le pont entre les pays de l’Alliance des États du Sahel et les autres de la CEDEAO, évitant par son action, l’enlisement de la tension qui naissait entre ces différents États.

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L’option du président togolais comme médiateur dans les négociations entre la RDC et le Rwanda, est plus que probable. Le président angolais qui assure cette fonction depuis 2 ans a annoncé son retrait et proposé le nom de Faure Gnassingbé. Ce dernier a donné son avis favorable à son homologue angolais pour le remplacer et a reçu le soutien unanime des membres du bureau de la Conférence.

L’option du président togolais comme médiateur de l’Union africaine, n’est pas mal accueillie au Congo, comme le rapporte RFI. Au niveau du parti au pouvoir, on dit prendre acte. Le camp de la plateforme au pouvoir n’a « pas d’acrimonie particulière » envers le président togolais, a indiqué Lambert Mende, député et membre du présidium de l’Union sacrée. « Ce qui compte aujourd’hui, c’est de pouvoir parler avec le Rwanda, un État qui a agressé notre pays ».

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Le président togolais Faure Essozimna Gnassingbé

« Il faut absolument un facilitateur. Est-ce que Faure Gnassingbé est le bon ? Est-ce qu’il est pertinent ? Est-ce qu’il ne l’est pas ? Notre chef de l’État en jugera et nous tiendra informés », a-t-il ajouté. L’opposition congolaise, de son côté n’est pas non plus opposée au choix du président togolais. Pour Claudel-André Lubaya, membre du Cadre de concertation des forces politiques et sociales, un groupe d’opposition; le nom de Faure Gnassingbé importe peu. Si l’Union africaine l’a proposé, elle doit avoir ses raisons, a-t-il laissé entendre.

Ce qui compte pour lui, c’est « une meilleure coordination » entre les différentes initiatives de paix qui existent et qui se font la concurrence. Mais avant que le président togolais ne prenne cette nouvelle responsabilité, son nom doit  être validé par l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine. Elle se fera via la procédure dite du “silence”, ce qui implique que si aucune objection n’est soulevée dans un délai déterminé, la nomination sera confirmée.

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