Présidentielle en Côte d’Ivoire : le front de l’opposition veut frapper fort

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Présidentielle en Côte d'ivoire : le front de l’opposition veut frapper fort

A quelques mois de la présidentielle en Côte d’Ivoire, le Front PDCI – PPA CI prévoit une marche d’envergure à Abidjan le 2 août. L’objectif est de dénoncer un éventuel quatrième mandat d’Alassane Ouattara et réclamer des élections inclusives.

À l’approche de la présidentielle 2025 en Côte d’Ivoire, l’opposition hausse le ton. Le Front commun formé par le PDCI-RDA et le PPA-CI entend descendre dans les rues d’Abidjan le 2 août pour peser dans le débat politique.

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La présidentielle en Côte d’Ivoire n’est plus vraiment loin et l’opposition monte en pression. Le Front commun formé par le PDCI-RDA et le PPA-CI a annoncé, lors d’une conférence de presse le 24 juillet, l’organisation d’une « grande marche pacifique » à Abidjan, prévue pour le 2 août. L’autorisation officielle n’a pas encore été délivrée, mais les leaders du Front assurent qu’ils iront jusqu’au bout.

Les revendications sont entre autres la réintégration de Laurent Gbagbo et de Tidjane Thiam sur la liste électorale, le refus catégorique d’un quatrième mandat pour le président sortant, et l’exigence d’un scrutin « inclusif, crédible et transparent ». Le ton est posé, mais ferme.

Conférence de presse du front PDCI – PPA CI

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Damana Pickass, cadre du PPA-CI, a insisté sur le caractère légal de l’initiative : « Ce n’est pas une marche insurrectionnelle, mais une expression démocratique garantie par la Constitution. » Un message destiné à couper court aux accusations de déstabilisation. La date choisie n’est pas anodine.

Cette mobilisation interviendra juste avant le très attendu discours à la Nation d’Alassane Ouattara pour la fête de l’indépendance. Un discours au cours duquel il pourrait mettre fin au suspens concernant sa participation au scrutin. L’opposition espère faire pression et contraindre le chef de l’État à clarifier ses intentions pour 2025. La bataille pour la présidentielle en Côte d’Ivoire est donc bien lancée, dans la rue comme dans les discours.

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