Victimes d’arnaque au Hajj : la Guinée promet un pèlerinage gratuit en 2026

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Victimes d’arnaque au Hajj : la Guinée promet un pèlerinage gratuit en 2026

Les autorités guinéennes ont annoncé que les victimes d’escroquerie au pèlerinage bénéficieront d’un Hajj 2026 gratuit. Une mesure exceptionnelle prise après qu’un réseau bien organisé a empêché plus de 400 fidèles de se rendre à La Mecque cette année.

Plus de 400 pèlerins guinéens ont été floués dans une arnaque bien orchestrée autour du Hajj 2025. Face à l’indignation générale et aux témoignages accablants, les autorités de transition ont promis justice aux victimes.

Un Hajj 2026 gratuit pour réparer l’injustice

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Dans un communiqué lu à la télévision nationale dans la nuit du lundi 2 au mardi 3 juin, le Général Amara Camara a reconnu les graves dysfonctionnements ayant entaché l’organisation du Hajj 2025 en Guinée. Le Porte-parole de la Présidence de la République de Guinée, a présenté les excuses personnelles du président de la transition et promis justice aux victimes de cette large escroquerie.

En effet, L’arnaque s’est déroulée à la mosquée Fossidet de Conakry, lieu pourtant accrédité par la Ligue islamique de Guinée. Une femme se faisant passer pour une proche de la mère du président de la transition, Mamadi Doumbouya, aurait encaissé des milliers d’euros en promettant un accès garanti au pèlerinage. Les victimes, formées, vaccinées et même habillées en uniforme, ont été bernées jusqu’au dernier moment.

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Général Amara Camara, Porte-parole de la Présidence de la République de Guinée

Alors que l’espace aérien de La Mecque est déjà fermé, empêchant tout nouveau départ en direction des lieux saints jusqu’à la fin des rituels religieux; les autorités ont décidé de se concentrer sur le Hadj prochain. Aussi, toutes les victimes bénéficieront d’une prise en charge gratuite pour participer au Hajj 2026.

Une commission spéciale sera créée pour recenser les victimes, avec un dispositif de contact dédié. Les autorités espèrent ainsi éviter toute confusion ou favoritisme dans la redistribution des places. Pour rappel, les 416 victimes constituées en collectif, ont porté plainte à la direction centrale de la police judiciaire. C’est ainsi que la police a mis la main sur la présumée coupable.

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