Les perruques de style colonial ne sont plus autorisées au Burkina Faso. Le port de ces objets par les juges a été interdit par le président burkinabè, Ibrahim Traoré.
Cette mesure s’inscrit dans une volonté plus large de rupture avec les symboles du passé colonial et marque un tournant dans les réformes administratives du pays. L’interdiction vise à affirmer la souveraineté du Burkina Faso, tout en réaffirmant l’indépendance et la dignité de la justice dans le pays.
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Abandon des perruques de style colonial, une symbolique contre le colonialisme
Pour Ibrahim Traoré, cette décision est importante pour rompre avec les traditions coloniales. Elle permettra d’adopter des pratiques qui reflètent l’héritage culturel du Burkina Faso.
En effet, le port des perruques par les juges est un héritage des pratiques judiciaires héritées de la colonisation.
La décision s’inscrit dans le cadre d’un mouvement plus large visant à réaffirmer la souveraineté du Burkina Faso et à éliminer les vestiges du colonialisme. L’objectif étant de redonner au système judiciaire burkinabè un visage plus en phase avec l’histoire et les valeurs africaines.
