Un premier groupe de réfugiés blancs d’Afrique du sud s’est envolé pour les États-Unis ce dimanche 11 mai. Ces agriculteurs blancs qui se disent victimes de discriminations raciales en Afrique du sud, bénéficient du statut de réfugié accordé par le président américain Donald Trump.
Alors que l’administration Trump a fermé la porte des États-Unis aux réfugiés étrangers fuyant des guerres, la famine ou autres; les fermiers blancs d’Afrique du sud font l’exception. Washington a décidé d’offrir gracieusement le statut de réfugiés aux Afrikaners; des Sud-Africains blancs qui descendent pour la plupart de colons néerlandais.
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Le ministère sud-africain des transports avait annoncé que le premier groupe de Sud-Africains blancs sélectionnés par Washington pour s’installer aux États-Unis doit s’envoler de Johannesburg dimanche soir. Ce départ s’est fait dans la soirée en toute discrétion. Un groupe de 49 fermiers et leur familles se sont envolés pour les États-Unis, bénéficiant du statut de réfugié.
Cette mesure exceptionnelle fait suite à une décision prise par le président Donald Trump en février. Alors que son administration avait mis un coup d’arrêt quasi total à l’accueil de réfugiés en provenance de zones en guerre ou frappées par des catastrophes, Trump avait dénoncé publiquement les « discriminations injustes » que subiraient les fermiers blancs sud-africains. En conséquence, une procédure accélérée a été instaurée spécifiquement pour leur permettre de vite obtenir ce statut.
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Le gouvernement sud-africain, de son côté, rejette catégoriquement les accusations de discrimination systémique à l’encontre de la population blanche. Il n’a toutefois pas empêché le départ de ces familles et aurait même facilité leur passage à l’aéroport, sans incident ni encombre. Ce premier groupe de réfugiés blancs, devrait être suivi par d’autres familles en attente d’approbation. Les relations entre l’Afrique du Sud et les États-Unis se sont fortement dégradées ces derniers mois.
L’un des sujets de dispute est une loi d’expropriation destinée à contrer les inégalités héritées de l’ancien régime raciste d’apartheid. Représentant seulement un peu plus de 7 % de la population sud-africaine, la minorité blanche possédait 72 % des terres agricoles en 2017, selon des chiffres officiels. Ces expropriations ont révolté le président Trump, l’amenant à déclarer en mars dernier que tout fermier blanc sud-africain cherchant à fuir
aurait droit à une voie rapide
vers la nationalité américaine.
