« 3 pas en avant (…) en deux jours » : la Russie et les États-Unis commencent par s’entendre , selon Kirill Dmitriev

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3 pas en avant (...) en deux jours » : la Russie et les États-Unis commencent par s'entendre , selon Kirill Dmitriev

Kirill Dmitriev, l’envoyé spécial du président russe s’est réjoui ce jeudi, de l’état d’avancement des négociations entre Moscou et Washington. En visite aux États-Unis pour une série de rencontres avec l’administration Trump, il a animé le 3 avril une conférence de presse.

Il s’agit de la première visite d’un haut responsable russe aux États-Unis depuis le début du confit en Ukraine. Et ce déplacement est très symbolique dans la mesure où les discussions vont au delà de la fin du conflit et portent sur une reprise réelle de la coopération entre les deux États.

Kirill Dmitriev, confiant sur l’avenir de la coopération

Malgré la guerre en Ukraine, la Russie et les États-Unis signent un accord

« La Russie et les États-Unis ont fait trois pas en avant au cours des deux derniers jours », a déclaré le 3 avril Kirill Dmitriev lors de sa conférence de presse à Washington, à l’issue des 2 jours de visite. Le responsable du volet économique dans les négociations entre la Russie et les États-Unis, assure que Washington tend une oreille attentive aux préoccupations de Moscou.

Malgré les obstacles à ce dialogue et les divergences qui subsistent entre eux, les deux pays « s’efforcent de les surmonter », a assuré l’envoyé du président russe. Kirill Dmitriev s’occupe principalement des questions économiques dans ces discussions; aussi la diplomatie n’a pas été le seul sujet des réunions.

Kirill Dmitriev, envoyé spécial de Vladimir Poutine

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Il a été question de l’instauration d’une coopération notamment dans l’Arctique et dans le domaine des terres rares; mais aussi de la reprise des liaisons aériennes entre les deux pays. L’envoyé de Poutine a plaidé pour une restauration de la coopération entre Moscou et Washington, qui a été «complètement détruit sous l’administration Biden»; mais il s’agit d’un processus « complexe et progressif », a-t-il nuancé.

Un point positif est que « les entreprises américaines se montrent prêtes à occuper les marchés laissés vacants en Russie par les entreprises européennes », s’est réjouit Kirill Dmitriev.

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