Ce mardi 11 février, le nouveau représentant spécial de l’Union Européenne (UE) pour le Sahel, João Gomes Cravinho, a été reçu en audience au ministère burkinabè des Affaires étrangères. Il a réaffirmé la nécessité de renforcer l’axe Ouagadougou-Bruxelles.
Les relations entre l’UE et les pays du Sahel ne sont pas rompues malgré les zones de turbulences traversées il y a quelques mois. L’institution reste engagée à poursuivre sa coopération avec ce pays du Sahel, nonobstant les clivages politiques qui existent.
Présentation du nouveau représentant special de l’UE
La visite de João Gomes Cravinho, nouveau représentant special de l’UE pour le Sahel, était essentiellement pour se présenter. « Notre objectif, c’est de continuer à travailler au Burkina Faso sur des questions d’importance capitale pour les populations, notamment l’aide au développement et les questions de sécurité alimentaire », a indiqué M. Cravinho.
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La démarche de l’Union européenne est essentiellement d’écoute et de dialogue, afin de connaitre les attentes et les priorités du Burkina Faso, a précisé le représentant spécial. Une approche saluée par le chef de la diplomatie burkinabè. « Si les deux parties s’écoutent, les relations iront dans le bon sens », s’est réjoui le ministre Karamoko Jean Marie Traoré, tout en souhaitant la bienvenue au nouveau représentant spécial. Il lui a présenté les défis qui se présentent au Burkina Faso et aux pays de l’AES, ainsi que les attentes vis-à-vis de l’UE pour relever ces défis.
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« Nous sommes aussi dans une démarche de parler davantage en vue de présenter notre situation réelle et permettre à nos partenaires de mieux nous comprendre», a ajouté le ministre. Ce dialogue est nécessaire « afin d’éviter que les partenaires construisent des politiques avant de chercher à voir si elles s’adaptent au terrain ; il faut repenser les choses et réarticuler les regards en tenant compte des potentialités du Burkina Faso et du Sahel », a ajouté M. Karamoko.
Pour João Gomes Cravinho, les échanges avec le chef de la diplomatie burkinabè constituent une bonne base pour la suite de la coopération. Les deux parties ont salué le soutien qu’apporte déjà la délégation de l’UE à Ouagadougou, dans le domaine humanitaire. Sur la question du retrait de l’AES de la CEDEAO, le représentant spécial de l’UE a dit prendre bonne des éclaircissements donnés par le ministre et souligné que l’Union européenne est dans une position de neutralité et respecte le choix souverain des pays.
Credit Photo : DCRP/MAECR-BE
