Les maladies chroniques chez les jeunes Américains sont dues a l’alimentation ultra-transformée, les pesticides entre autres et probablement les vaccins. C’est un rapport publié par l’administration Trump ce jeudi, qui énumère ces éléments, sans toutefois totalement convaincre les professionnels de la santé.
Ce rapport était très attendu aux Etats-Unis à cause de la sensibilité du sujet, mais aussi de la personnalité du ministre américain de la Santé, Robert Kennedy Jr. Ce dernier a été souvent contesté pour ses positions anti-vaccins, que les experts craignaient voir ressortir dans le rapport.
Les maladies chroniques dans le viseur
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Plusieurs maladies chroniques constituent des problèmes de santé publique aux États-Unis; il s’agit entre autres de l’obésité, du diabète ou encore les troubles de la santé mentale. L’administration Trump s’est donc attaqué aux causes de ces maladies et a identifié dans son rapport « quatre facteurs potentiels ».
Il s’agit de la « mauvaise alimentation », « l’accumulation de produits chimiques dans l’environnement », « le manque d’activité physique et le stress chronique » et la « surmédicalisation ». De manière générale, ces facteurs ne sont pas rejetés par les professionnels de la santé, mais ce sont les détails du rapport sur les maladies chroniques, qui créent la polémique.
« Plutôt que de se concentrer sur les causes profondes (…), le rapport recycle toutes les obsessions du ministre Kennedy, des vaccins aux oléagineux en passant par le manque d’exposition à la lumière du soleil », a dénoncé dans un communiqué, Peter Lurie, président de l’association américaine de défense des consommateurs (CSPI). En effet, les vaccins sont pointés du doigt dans le facteur « surmédicalisation ».
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Toute une section y est consacré. « Nombre (de parents) s’interrogent sur l’utilisation appropriée des vaccins et sur leur rôle possible dans la crise croissante des maladies chroniques chez l’enfant », écrit le document. Il pointe également du doigt un trop faible nombre « d’études scientifiques (…) sur les liens entre les vaccins et les maladies chroniques ». Le rapport met aussi l’accent sur les risques liés aux aliments ultra-transformés, et promeut notamment la consommation d’aliments entiers. « Une bonne idée », selon Peter Lurie.
Au delà des débats qu’il suscite, ce rapport sur les maladies chroniques va servir de base à l’établissement d’une feuille de route de potentielles solutions pour l’exécutif, qui devrait être publiée à l’été. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il suscite tant d’intérêt.
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