Shane Devon Tamura est l’auteur de la fusillade de Manhattan en plein coeur de New York, ce lundi. Des troubles mentaux seraient à l’origine de ce drame qui a fait cinq morts dont l’assaillant qui s’est suicidé. Retour sur le parcours du suspect et les éléments de l’enquête.
La fusillade survenue lundi à Manhattan a plongé New York dans l’effroi. L’auteur des tirs, identifié comme Shane Tamura, un homme de 27 ans originaire de Las Vegas, a abattu quatre personnes dans un immeuble de bureaux avant de mettre fin à ses jours. Le profil du tireur, ses troubles mentaux et une lettre retrouvée sur lui laissent entrevoir les zones d’ombre de ce drame.
Instabilité avant la fusillade de Manhattan
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Shane Davon Tamura, identifié comme l’auteur de la fusillade de Manhattan, était un jeune homme discret selon ses anciens camarades de lycée en Californie, où il jouait au football américain. Mais derrière cette façade, Shane Tamura souffrait de troubles mentaux avérés. Il résidait dans une communauté sécurisée à Las Vegas et possédait autrefois une carte professionnelle délivrée par le Nevada Private Investigator Licensing Board, aujourd’hui expirée.
Avant de commettre son attaque, il a traversé les États-Unis à bord d’une BMW immatriculée au Nevada. Les caméras de surveillance l’ont localisé successivement dans le Colorado, le Nebraska, l’Iowa puis le New Jersey, où il est arrivé le jour même de la fusillade. Arrivé à Manhattan, il a garé son véhicule en double file devant le 345 Park Avenue, transportant avec lui des armes à feu, des munitions et des médicaments.
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La fusillade de Manhattan débute dans le hall du bâtiment, où Shane Tamura abat un agent de sécurité de 36 ans, Didarul Islam, ainsi qu’une femme. Il poursuit ensuite sa course meurtrière au 33e étage, tuant deux autres personnes. À ce jour, seule l’identité de l’agent de sécurité a été rendue publique. Les enquêteurs cherchent encore à comprendre les motivations du tireur. Une lettre de trois pages retrouvée dans sa poche laisse toutefois entrevoir une piste.
Shane Tamura y parle de son intention de se suicider et mentionne souffrir d’encéphalopathie traumatique chronique (ETC), une pathologie liée à des traumatismes crâniens répétés. Il y exprime même le souhait que son cerveau soit étudié après sa mort, dans l’espoir d’expliquer son acte. La fusillade de Manhattan, marquée par la brutalité de son déroulement, pose ainsi de nombreuses questions sur la santé mentale et la prévention de tels drames.






